Hate speech is not free speech

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« Hate speech is not free speech ». La phrase est de Lenny Pozner, père de l’une des victimes lors de la tuerie de Sandy Hook en décembre 2012. Celui-ci décrit les menaces qu’il a subi à partir du moment qu’il a décidé de parler publiquement pour tenter de dénoncer les théories du complot autour de cet évènement tragique. L’un des principaux protagonistes de ces théories est l’animateur Alex Jones qui, de sa tribune médiatique, une tribune qui est suivi par des millions d’adeptes, a soutenu l’idée farfelue que la tragédie de Sandy Hook n’était en fait qu’une mascarade pour inciter le gouvernement à venir saisir leurs armes à feu. Une mascarade montée de toutes pièces mettant en scène des comédiens qui auraient été payés pour jouer de soi-disant victimes.

Vu d’ici, ça nous parait tirer par les cheveux; une hérésie, un truc complètement débile. Sauf que Lenny Pozner, lui, en paye toujours le prix. Et bien qu’il fasse maintenant l’objet d’une poursuite en diffamation déposée par les parents des victimes de Sandy Hook, Alex Jones (Infowars) est toujours bien en selle. Sa cote de popularité est toujours au beau fixe et il continue de monter en épingle des théories qui n’ont ni queue ni tête, de véritables « fake news » en fait, mais qui séduisent toujours une partie importante de la population aux USA. On aimerait bien regarder ailleurs; se dire que le phénomène est moins important qu’il ne le parait. Mais je n’en crois rien. Il faut selon moi y porter attention et surveiller ce qui se passe de ce côté-là du mur. Il y a danger en la demeure.

 

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